
Ses motivations
Diplômée d’un CAP et Brevet des Métiers d'Art, et, d’un Diplôme des Métiers d’Art en Ébénisterie au sein de la SEPR, Aurélia a commencé son expérience professionnelle dans la Menuiserie pendant 5 années. Elle fabriquait des vérandas et la créativité lui manquait beaucoup.
Le CAP Fleuriste est ce que j'ai toujours voulu faire.
Aurélia Stocchi
Elle a eu envie de se reconvertir et elle est désormais apprentie en Brevet Professionnel en 2ème année Fleuriste à la SEPR car elle a réalisé que le métier de Fleuriste était fait pour elle. Elle a choisi la fleuristerie car elle est passionnée par l’artisanat et elle est attirée par le dynamisme et la diversité des activités. Elle crée de nouveaux bouquets chaque semaine avec des fleurs différentes pour répondre à des demandes de clients différentes également. Elle aime la créativité de ce métier qu'elle trouve très complet.
Amoureuse du métier de Fleuriste, elle n’envisage pas d’abandonner son métier initial dans le domaine du bois et de l’habitat car elle adore la décoration et elle souhaite combiner les 2 dans son projet de reconversion professionnelle. Le bois et la fleur sont issus du monde végétal et présentent donc beaucoup de similitudes d’après elle.
Son parcours de formation BP Fleuriste
Son parcours de formation à la SEPR l’a beaucoup aidé grâce à l’accompagnement de formateurs et professionnels en activité très impliqués. Grâce à l’alternance, entre 2 et 3 semaines en entreprise et une semaine en CFA, elle a bénéficié des expériences des fleuristes et également partagé des moments sympas avec les élèves. La formation de BP Fleuriste demande de l’investissement personnel, de la passion et beaucoup de travail. Chaque cours demande une réflexion personnelle avec un sujet donné à l’avance par les formateurs. Par exemple, elle doit penser en amont du cours aux accessoires pour composer et réaliser des bouquets dans des structures et matières différentes. C’est un travail qui demande de la créativité et de l’organisation. La SEPR fournit les fleurs et les végétaux et la mallette est prise en charge par l’OPCO. Les apprentis peuvent la compléter avec l’achat d’accessoires.
En CAP, on apprend la technique, et pour le BP, on rajoute notre patte.
Aurélia Stocchi
Compléter un CAP par un BP est un vrai plus pour l’apprenti et l’entreprise car le futur professionnel est beaucoup plus autonome dans ses créations. Il apprend plus de techniques, qu’il n’aurait pas eu le temps d’aborder en entreprise, et nécessaires de maîtriser. En plus de la pratique, la théorie est très importante avec des cours de botanique et de reconnaissance des végétaux avec tous les noms en latin. Elle trouve que la formation est un challenge parce qu'il faut s'accrocher pendant 2 longues années et la thématique des végétaux est beaucoup approfondie.
La rencontre significative
Le challenge Piverdie a été un événement marquant. Elle a gagné le Premier Prix en 2021 dans la catégorie « Candidats Juniors » et a cela été une source de grande satisfaction. Elle avait réalisé un bouquet dans une structure pour la 1ère sélection et une parure pour la 2ème.
Son projet de reconversion professionnelle
Après son diplôme, elle souhaite ouvrir une boutique de fleurs dans laquelle elle pourra développer ses talents artistiques et utiliser beaucoup de matériaux différents. ICEO, l’incubateur de la SEPR, l’accompagnera dans son projet de création d’entreprise d’artisanat.
Ses forces pour se lancer dans son projet sont la créativité et la détermination.
Ce projet lui a demandé de solliciter des conseils et d’être bien entourée. D’après son expérience professionnelle, elle sait qu’il est important de parler de son projet, de créer des connexions et de développer son réseau.
L’apprentissage est une vraie chance également dans un projet de reconversion professionnelle.
Elle a postulé auprès de 40 fleuristes à Lyon pour trouver son contrat d’apprentissage et elle a trouvé grâce à une connaissance et au financement de Pôle Emploi.
Pour en savoir plus sur les compositions florales d’Aurélia Stocchi, visitez sa page facebook.
D'après l'interview du magazine Fleurs de France n°343 // Mars - Avril 2022