Décors et Ameublement

Émie Bruchon

Émie Bruchon est arrivée à la SEPR École des métiers en première année de CAP Ébéniste à la rentrée 2010. Après sa troisième, elle a fait une seconde générale sans grande motivation : manque de sens à une formation qui ne lui correspondait pas. Elle disait avoir besoin d'un projet plus concret, d'une formation plus tangible.

Emie Bruchon architecte d'intérieur

ébéniste lauréate concours général 2014

Sa formation

Émie Bruchon est arrivée à SEPR l’École des métiers en première année de CAP Ébéniste à la rentrée 2010.

Après sa troisième, elle a fait une seconde générale sans grande motivation : manque de sens à une formation qui ne lui correspondait pas. Elle disait avoir besoin d’un projet plus concret, d’une formation plus tangible.

Passionnée par la décoration, le design et la création, elle a hésité entre intégrer une première STI Arts Appliqués ou une formation plus professionnelle. Pour se laisser le temps de la réflexion, elle a choisi de visiter les lycées qui pouvaient l’intéresser. C’est en découvrant la beauté des meubles des DMA ébénistes à la SEPR qu’elle a choisi de s’inscrire dans cette formation. Elle a donc intégré SEPR l’École des métiers en s’inscrivant en première année de CAP.

Elle a poursuivi ses études en DMA Diplôme des métiers d’Arts Habitat décor et mobiliers avec les félicitations du jury en 2016. Son projet de fin d’études est la création d’une coiffeuse revisitée sur le thème “Sublime(s) imperfection(s)”. Majore de promotion.

A travers mon regard féminin, qui lui même est influencé par ma culture européenne du 21ème siècle, «sublime(s) imperfection(s)» m’a poussée à étudier l’évolution des canons de beauté féminins. Mon projet est construit sur l’étude de l’image de la femme, la subjectivité de la beauté et la quête esthétique. Comment créer un meuble reflétant la quête du sublime et une acceptation des imperfections ?.

Ses réalisations et projets

Métiers de l'ébénisterie Casque audio en Noyer
Métiers de l'ébénisterie "No Body is perfect"

AMOUREUSE DU BOIS

Ses débuts professionnels

Elle effectue plusieurs stages dans des entreprises de différentes tailles. Elle développe ainsi ses connaissances sur la lecture de plans et les différentes composantes en ébénisterie. Motivée et séduite, elle participe à des projets spécifiques et à la résolution de problèmes exposés. Ses employeurs ont toujours su lui confier des missions très diverses et lui proposent déjà d’accomplir des travaux en parfaite autonomie. Son sérieux, sa motivation et son assiduité ont toujours apporté entière satisfaction aux personnes qui lui ont fait confiance.

Si elle avait quelque chose à changer dans sa formation, ce serait en rapport avec le nombre d’heures de travail en atelier à l’école qui, selon cette amoureuse du bois, de ses lignes et de son odeur, n’est pas assez conséquent. Cependant, elle remarque avoir eu des professeurs qui lui ont transmis l’amour du métier, la passion de l’ébénisterie.

Lauréate du concours général en 2014, elle nous confie que ce fut un réel challenge à relever.

«C’est vrai que se retrouver seule face aux plans sans avoir de ligne de conduite n’a pas été évident, il a fallu également gérer le stress et le temps, ajuster sa réflexion et être vraiment précis. J’ai eu beaucoup de moments de doutes, je pensais à ma pièce jour et nuit. Il fallait que je sois dans les trois premiers !»

J’ai été assez stratégique dans le choix de mes stages. J’ai commencé chez un artisan puis j’ai cherché des entreprises d’agencement d’intérieur. Mon dernier stage s’est déroulé dans l’entreprise Volpon à St Fons, où j’ai été embauchée en apprentissage pour mon DMA habitat option décor et mobilier à la SEPR pour deux ans. Cette entreprise m’a également fait une promesse d’embauche pour la suite. J’aimerais acquérir suffisamment d’expérience après ces deux ans, pour ensuite me tourner vers la décoration d’intérieur.

évolution professionnelle

De l’ébénisterie à l’architecture d’intérieur

Passionnée par l’architecture intérieur depuis toujours, et ébéniste de formation, elle a acquis au fil de ses expériences professionnelles un regard technique et concret qui lui permet d’analyser la viabilité de ses projets.

Elle a complété ses compétences par une formation de concepteur vendeur cuisines et salle de bains en alternance pour une approche plus globale et commerciale que demandent les métiers de l’agencement intérieur.

Émie Bruchon est promise à un bel avenir et est chef de projet en architecture d’intérieur à la recherche de nouvelles opportunités.

Découvrez son book professionnel sur Linkedin.

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